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Et si les composés organiques volatils de certaines plantes pouvaient remplacer les pesticides ?

Au Japon, deux chercheurs ont expliqué les mécanismes moléculaires à l’origine des composés organiques volatils qui permettent aux plantes de communiquer entre elles ou avec d’autres organismes. Ces recherches ouvrent la voie vers de possibles applications dans l’agriculture durable.

Parmi les COV que les plantes émettent lors d’une attaque, nous retrouvons l’isoprène, les terpénoïdes ainsi que les molécules volatiles des feuilles vertes capables de repousser les herbivores et autres ravageurs et/ou d’attirer des insectes bénéfiques. Citons également les monoterpénoïdes que l’on retrouve principalement dans la menthe et déjà commercialisés notamment pour ses propriétés antiparasitaires et antimicrobiennes. Certains hydrocarbures comme le β-caryophyllène peuvent même réguler l’expression des gènes en interagissant avec la chromatine qui contrôle l’accessibilité de l’ADN afin de préparer la plante à de meilleures réponses de défense.

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