Au Kenya, des chercheurs disent avoir découvert dans une zone rurale un insecte dit plastivore, autrement dit capable de dégrader certains types de plastique. Les résultats de leurs travaux ouvriraient potentiellement la voie vers une dépollution générale du pays et potentiellement d’autres contrées.
Rappelons au passage que le polystyrène et le polyéthylène sont des matériaux plastiques très peu recyclés. Surtout, ils sont responsables de nombreuses émissions de gaz à effet de serre et de substances toxiques, dont les conséquences sur le climat, la santé humaine et la biodiversité sont de plus en plus inquiétantes.
Les auteurs de l’étude ont évoqué des enzymes spéciales dans le système digestif du coléoptère, à l’origine d’un processus de biodégradation naturel des types de plastique cités. Il est possible de comparer ce processus avec celui des lombrics (ou vers de terre) qui décomposent habituellement les déchets organiques dans un lombricomposteur. Ainsi, les chercheurs kényans proposent d’isoler les larves du petit ténébrion mat, puis les laisser vivre et se développer parmi des déchets plastiques.