Selon une étude menée en Australie, les propriétaires d’un chat présenteraient davantage de risques de développer certains troubles mentaux, dont la schizophrénie. Comment cela est-il possible ?
Meilleurs amis de l’Homme tout comme les chiens, les chats favoriseraient donc la transmission. Tout commencerait dans les intestins de ces animaux, une zone propice à la reproduction du parasite, avant que ce dernier ne s’échappe par les selles. Les êtres humains peuvent donc s’exposer à une infection, notamment au contact avec la litière des chats.
Le fait est que la toxoplasmose est asymptomatique dans la majorité des cas chez les individus en bonne santé (ou plutôt dits immunocompétents). Les risques concernent principalement les femmes enceintes, les personnes séropositives au VIH ainsi que les sujets immunodéprimés. La maladie peut causer des malformations chez le fœtus, mais également des inflammations et des troubles neurologiques ou psychiatriques comme la schizophrénie chez les individus à risque exposés. La toxoplasmose peut également favoriser l’apparition de troubles bipolaires, obsessionnels et compulsifs ou encore d’addictions.