Depuis plusieurs décennies, Mars est au cœur des ambitions spatiales internationales. La planète rouge, si proche et pourtant si éloignée dans son habitabilité, fascine par son potentiel à avoir abrité la vie. L’Agence spatiale européenne (ESA) joue un rôle majeur dans cette exploration avec des projets ambitieux à la fois à court et à long terme. Parmi eux, le rover Rosalind Franklin, dont le lancement est prévu pour 2028, et le développement d’un nouvel atterrisseur pour 2035.
Ce projet n’a pas été sans difficulté. Initialement prévu pour 2020, le lancement a été retardé à plusieurs reprises en raison de problèmes techniques et géopolitiques. Après la suspension de la coopération avec la Russie, partenaire initial du projet, l’ESA a dû réorganiser son plan de mission, notamment pour remplacer le module de descente russe par une alternative européenne.