Dinosaures : une révélation met fin à un débat vieux de 30 ans

Depuis des décennies, un débat agite la communauté scientifique : les fossiles de dinosaures peuvent-ils conserver des traces de leurs molécules organiques d’origine ou toute détection de matière biologique est-elle nécessairement due à une contamination extérieure ? Une nouvelle étude vient de trancher la question. Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles et de l’Université de Liverpool ont en effet identifié du collagène dans un fossile de dinosaure vieux de plus de 66 millions d’années. Cette découverte remet ainsi en question notre compréhension du processus de fossilisation et ouvre des perspectives inédites dans l’étude des espèces disparues.

Le fossile étudié, qui pèse vingt-deux kilogrammes, a été découvert dans la formation de Hell Creek, une région située aux États-Unis et célèbre pour la richesse et la qualité exceptionnelle de ses fossiles. Hell Creek est un véritable trésor pour les paléontologues, car elle renferme de nombreux vestiges datant de la toute fin du Crétacé, ce qui offre ainsi un aperçu unique de l’écosystème ayant précédé la grande extinction.

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