Depuis peu, une start-up européenne propose de
considérer le combustible nucléaire usé comme une ressource. En
effet, ces déchets – principalement du dioxyde d’uranium –
contiennent encore près de 90% de l’énergie qui se trouvait dans
l’uranium initial. Les ingénieurs ont présenté un projet visant à
remettre au gout du jour une solution mise de côté il y a un
demi-siècle : les réacteurs à sels fondus.
Pour rappel, les SMR sont plus stables sur le plan
thermique, notamment grâce à leur capacité à bien dissiper
la chaleur. Surtout, ces réacteurs n’ont pas besoin d’être soumis à
des pressions extrêmes, si bien que les conditions de sécurité sont
plus rassurantes. En cas d’incident, le liquide peut passer à
l’état solide très rapidement et donc, piéger les éléments
radioactifs sans pression, limitant ainsi les risques
d’explosion.