Ce qui semble démarrer comme une blague est en fait une très sérieuse étude de l’université John Hopkins de Baltimore, dans le Maryland.
Les scientifiques ont recruté un rabbin, un prêtre et 22 dirigeants religieux afin de faire une expérience sur leur raisonnement une fois qu’ils ont ingéré de la drogue. Les participants, de 24 croyances et pratiques religieuses différentes ont consommé des doses de psilocybine, l’ingrédient actif des champignons psychédéliques.
Toutefois, cette étude ne sera complète qu’après un an de suivi. Selon le Dr. William Richards, psychologue à John Hopkins, les chefs spirituels semblaient avoir une appréciation bien plus profonde de leur héritage religieux.
« Les dogmes religieux éteints leurs semblaient bien plus vivants et signifiants. Ils ont découvert qu’ils croient vraiment en ce qu’ils prêchent. »
Des prêtres catholiques, orthodoxes, presbytériens, des rabbins, un bouddhiste zen, un prêtre hindou et même un imam musulman font partie de l’étude.
Une fois la drogue consommée, les différents participants ont les yeux bandés et s’étendent sur un divan en écoutant de la musique religieuse. À travers les différents questionnaires, Richards a remarqué que leurs façons de percevoir la religion devenait plus universelle et qu’ils appréciaient davantage les autres religions.
« Dans ces stades transcendantaux de la conscience, les gens semblent atteindre des niveaux de conscience universelle. Alors, un rabbin peut rencontrer Bouddha en lui. Mon plus grand rêve serait qu’un jour ces drogues soient utilisées au cours de séminaires. Pourquoi ne pas faire en sorte que l’opportunité d’explorer des états de conscience spirituelle profonds soit légale ? »