Les photos ne nécessitent que très peu d’explications alors que la crise du Vénézuela est pire que jamais.
Des milliers de vénézuéliens se sont amassés à la frontière de la Colombie dans l’espoir d’échapper à la faim et à la violence en cette période de crise économique.
«Je quitte mon pays parce que j’ai deux enfants à nourrir et parce que je n’ai plus d’espoir», dit Juan Carlos Rodriguez, 37 ans, au Monde, en tirant un énorme bagage.
«J’ai pris ma décision le 15 janvier en recevant mon salaire de la quinzaine: je n’avais pas de quoi acheter un kilo de farine de maïs.»
Le Vénézuela connait aussi une intense période de vols et de meurtres alors que la violence dans les rues est comparée au film Mad Max.
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