Par plaisir ou par peur d’offenser, l’Homme s’inflige quotidiennement des règles de politesse qui ne profitent à personne. Pour marquer son respect, il envahit la sphère privée de l’autre tout en se gâchant la vie. On pourrait se passer de tout ça dans une sorte de pacte gagnant-gagnant où la personne à qui vous n’avez pas envie de parler n’aurait pas à vous parler à son tour.
Peinard, dans le métro, on lit. Et voilà le petit frère d’untel qui débarque, ou tel collègue d’un autre pôle, et nous voilà tenus de converser avec lui, les yeux rivés sur la frise des stations en espérant une arrivée anticipée. Pourquoi ne pas simplement sourire et retourner à sa lecture ? Tout le monde en sortirait grandi.
Lire la suite sur Topito