C’est la crise ! Même les anciens riches n’ont plus les moyens d’entretenir leurs palais, pendant que les nouveaux préfèrent s’offrir des villas flambant neuves, plutôt que de retaper de vieilles bicoques. Parce que le charme de l’ancien, entre-nous, c’est quand même vachement surfait.
Ce château construit entre 1635 et 1640 a traversé les siècles en même temps que les conflits, mais ce n’est que lors de la Première Guerre mondiale qu’il commence à prendre cher. Situé sur la ligne de front, il échappe de justesse aux bombardements russes… qui préfèrent le piller. Quelques bagarres plus tard, les Soviétiques transformeront finalement le palais en centre de traitement de la tuberculose avant qu’un incendie qui durera quand même 3 semaines, ne le réduise en cendres. Les dégâts furent estimés à 12 millions de dollars et c’est finalement une Galerie de peinture qui décidera en 1997 de récupérer le chantier. Mais visiblement, ce n’est pas gagné.