L’Espagnol n’est pas une langue bien compliquée. La grammaire est proche de la nôtre, les exceptions plus rares et à peu près tout s’écrit comme ça se prononce. Le seul hic, c’est la prononciation, justement, tous ces r que l’on n’a pas, ces jotas infernales, ces doubles l et ces voyelles ouvertes qui s’enchaînent à la vitesse de la lumière. Mieux vaut y aller franco.
Alors oui, on ne l’utilise pas quotidiennement ce mot de merde qui ressemble à une marque de dentifrice, mais on l’emploie quand même chaque fois qu’on veut prendre le train. Et là on meurt : il faut doubler les deux r, pas oublier le l à la fin et en plus l’accentuation tonique est sur le i final, ce qui rend toute possibilité de s’arrêter pour faire une pause en chemin impossible. Comme un train lancé à toute berzingue sans arrêt et qui se crasherait dans un mur.