«Cette idée, c’est la rencontre avec un jeune garçon autiste qui m’a demandé du travail, je lui ai dit non. Depuis ça m’a beaucoup travaillé», explique-t-il à France Info. «Je me suis creusé la tête pour trouver une solution pour proposer du travail à des personnes en situation de handicap mental ou de troubles cognitifs.»
«Le taux de chômage chez les personnes autistes est de 90 %», constate Yann Bucaille Lanrezac. «Et quand elles travaillent, les personnes handicapées sont cachées, souvent dans des structures, en marge de la société.»
Après avoir ouvert un premier Café Joyeux à Rennes il y a quatre mois, Yann Bucaille Lanrezac a démarré le Café Joyeux de Paris où il emploie une vingtaine d’autistes et de trisomiques que ce soit en cuisine, en salle ou en service.