On le sait que la maladie a une odeur : une odeur d’hôpital, de Bétadine, de peau mal lavée et de mort. Mais on ne parle pas de cette odeur-là, ici, mais des odeurs spécifiques de certaines maladies, odeurs dont la présence peut permettre de réaliser des diagnostics précoces et d’ainsi mieux soigner les patients. Encore faut-il n’avoir pas de rhume.
Cette complication du diabète de type 1 consiste en une défaillance de la production d’insuline qui incite le corps à produire de l’énergie à partir des tissus graisseux. L’opération libère alors de l’acétone, laquelle donne à l’haleine de la personne atteinte acidocétose diabétique une odeur caractéristique, entre le fruit pourri et la pomme. Ce qui fait qu’en général, les patients sont très vite pris en charge, parce qu’il n’est pas nécessaire de subir une batterie d’examens pour détecter le problème.