Y’a ces métiers que tu veux faire comme tout le monde, quand t’es gosse ou même un peu plus tard. Puis plus le temps passe et plus tu te rends compte que ces carrières là sont quasi inatteignables : beaucoup d’appelés pour peu d’élus, comme on dit en bonne société. Si tu veux réussir là où tous les autres échoueront, il va falloir avoir de la chance. Il va aussi falloir trimer, et pas qu’un peu.
Le rêve d’une majorité de gosses quand tu fais un sondage en cour de récré. S’ils savaient, ces innocents. Pour atteindre le niveau professionnel, c’est des années de rigueur et de privations. On parle pas de vie de prisonnier non plus, mais niveau week-ends bouffés par des déplacement à droite à gauche, entraînements, sport-études et autres sélections, ça prend du temps. Alors qu’au final tu seras jamais sûr de signer dans un club pro.
