Jawad Bendaoud affirme que sa vie est devenue un enfer.

Celui qu’on surnomme le logeur du 13-Novembre, Jawad Bendaoud, a accepté de rencontrer Libération afin de briser le silence suite à sa libération.

L’homme qui est en attente de son procès en appel qui devrait se tenir le 21 novembre prochain vit pour le moment dans une petite chambre d’hôtel.

Aux dires de Libération, l’homme est tout d’abord revenu sur les événements qui l’ont placé sous les feux de la rampe à la suite d’une courte entrevue télévisée accordée à BFMTV en plein assaut du RAID à Saint-Denis.

Puis, Jawad Bendaoud s’est vidé le coeur: “Je ne suis pas un « terro » je vous dis. Je vous le jure sur mon fils que je ne savais pas qui était Abaaoud. J’aurais foutu ma vie en l’air pour 150 balles ? Franchement… C’est ce que je me faisais en dix minutes en vendant de la coke et du crack.”

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