J’AIME LA BOUFFE J’AIME LA BOUFFE J’AIME LA BOUFFE J’AIME LA BOUFFE J’AIME LA BOUFFE MAIS PARFOIS c’est cher et on est triste et on se prend à rêver d’une vie au Moyen-âge où on aurait bouffé tout ce qu’on voulait de foie gras et de caviar sans qu’aucun banquier ne nous fasse chier.
Bordeaux, port négrier par excellence par lequel transitaient toutes sortes de denrées d’importation, recevait beaucoup de farine, à ne plus savoir quoi en foutre. En plus de ça, la tradition bordelaise voulait que l’on filtre le vin à travers du blanc d’oeuf et que l’on donne les jaunes à des soeurs qui s’occupaient des pauvres ; de la farine tombée du camion, des oeufs filées à des pauvres… Autant dire que l’origine du canelé est modeste. La marque en elle-même a été déposée très tardivement, vers 1980, et le produit que l’on connaît a été markété pour changer de cible sociale. C’est devenu un produit associé au luxe et au savoir-faire local.