Comme chaque année, avec une insolence renouvelée et une fatalité qui nous rapproche toujours un peu plus de la mort, le moi de mai survient. Arrogant. Dédaigneux. Il a l’outrecuidance de nous enrober de son bonheur artificiel. Alors nous ça va deux minutes, mais on a bien compris sont petit jeu et on ne va plus se laisser faire avec ce petit enfoiré de mois présomptueux.
Voilà, je vous le dis comme je le pense, le pollen c’est de la merde. Ça fait chialer. Ça fait éternuer. A cause du pollen, on ressemble juste à un junkie en manque quand on sort de la rue, c’est la preuve ultime que le printemps nous rejette physiquement.
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