L’île de Bornéo est ravagée par la déforestation depuis des années. L’exploitation forestière sert principalement au papier, à la production de l’huile de palme et à l’exploitation minière.
Depuis 1999, pas moins de 150 000 singes ont été tués en majeure partie à cause de cette déforestation.
«Nos découvertes sont alarmantes», ont prévenu les chercheurs en février dernier, estimant que la moitié des orangs-outans de l’île ont été tués.
«Les ressources naturelles sont exploitées à des taux élevés, insoutenables, à travers l’écosystème tropical, y compris à Bornéo», ont précisé les chercheurs.
«Le déclin de la densité de population a été plus sévère dans les endroits qui ont été déboisés ou transformés pour l’agriculture industrielle, car les orangs-outans ont du mal à vivre en dehors des zones forestières», a confié une des auteurs de l’étude, Maria Voigt, chercheuse à l’institut Max-Planck en Allemagne, à l’Agence France Presse (AFP).