Ce qui est bien dans la mythologie, c’est que tout est possible. Les lois fondamentales de la science ou de la biologie n’existent plus, ce qui permet aux divinités de naître n’importe où et n’importe comment. Les mythes forment ainsi un univers étrange qui met tout le système reproductif au fond des toilettes et qui tire la chasse.
Dans la mythologie égyptienne, la légende de la naissance d’Horus est longue et compliquée. Pour la faire courte, son père, Osiris, n’est pas très apprécié du dieu Seth qui complote contre lui. Ce dernier le tue donc promptement et le découpe en morceaux qu’il cache un peu partout en Égypte. C’était sans compter sur Isis, épouse d’Osiris, qui fait des pieds et des mains pour retrouver les bouts de son mari. Après avoir retrouvé tous les membres, elle les rassemble et momifie son défunt époux. Problème : Osiris s’est fait manger le pipou par un poisson. Malaise. Elle lui fabrique donc un tout nouveau phallus, elle se transforme en oiseau et copule avec son conjoint (lequel, est, on vous le rappelle, légèrement décédé… Rassurez-vous, il ressuscite dans la suite de l’histoire). C’est de ce zigzig post-mortem qu’est né Horus, enfant d’une relation aussi bien zoophile que nécrophile.