Bolsonaro est élu à la tête du Brésil et j’ai pas envie de rire du tout. S’il est surnommé le Trump tropical, il propose un programme bien pire que son homologue nord américain et bénéficiera de pouvoirs accrus. Dans un contexte de remise en cause de toutes les élites pour des affaires de corruption, Bolsonaro a été élu sur un discours anti-système teinté de racisme, de machisme, d’insultes, de négation du changement climatique et de nostalgie de la dictature. C’est à se flinguer.
En bon gros nostalgique de la dictature qui nie les viols massifs pratiqués par les militaires, Bolsonaro a interpellé en 2014 Maria do Rosario, une députée PT qui dénonçait ces pratiques, en lui expliquant qu’elle ne méritait même pas d’être violée par lui parce qu’elle était trop laide et méchante.