Quand on veut faire son malin, on veut le faire à tout prix : alors on répète des choses pas forcément malignes malignes pour prouver que l’on a raison, y compris quand ces choses, déjà pas malignes malignes, sont archi-fausses. On est comme ça, on répète des demi-vérités pour avoir des choses à dire, parce qu’il faut bien avoir des choses à dire si l’on ne veut pas se retrouver à parler du temps.
Bah non on peut écrire « autant pour moi ». Comme le dit le dico, c’est une forme elliptique de « c’est autant pour moi », une expression attestée dès le XVII° siècle. On peut aussi dire « au temps pour moi », mais essentiellement pour se la péter en réalité. Bref, la prochaine fois que je vous reprends et que vous m’envoyez chier, je vous répondrai « au temps pour moi » parce que j’aime bien faire mon malin.