Une étude portant sur près de 50 000 stations météorologiques réparties sur les continents indique que l’occurrence de mois extrêmement pluvieux a significativement augmenté au cours des dernières décennies. Et ce notamment aux moyennes et hautes latitudes de l’hémisphère nord, incluant l’Europe, les États-Unis et la Russie. Sur le continent africain, ce sont les mois extrêmement secs qui sont devenus plus fréquents. Une évolution dans la répartition des pluies à l’échelle globale qui porte en elle la trace du changement climatique d’origine humaine.
Une des conséquences majeures associées au dérèglement climatique consiste en la modification du cycle de l’eau à l’échelle globale. On rappelle souvent qu’une atmosphère plus chaude peut contenir davantage de vapeur d’eau. Selon la relation de Clausius-Clapeyron (CC), cette augmentation se chiffre à environ 7 % par degré de réchauffement. Le réservoir atmosphérique en eau est ainsi plus grand et le potentiel précipitant plus élevé.