La réponse tient en un mot : cytomégalovirus. Il s’agit d’un virus dont la moitié de la population est porteuse. Or, des gestes très simples permettent d’éviter les contaminations de la femme enceinte (fœtus) et de l’enfant en bas âge.
Il s’agit même de l’infection fœtale congénitale la plus fréquente dans les pays industrialisés (prévalence de 30 à 70 %). Chaque année sont recensées pas moins de 3 500 infections mère-enfant – dont une cinquantaine de cas graves. Et les séquelles peuvent être graves : cécité, surdité, déficience intellectuelle, troubles moteurs et autres. Le fait est qu’il n’existe aucun traitement, ni en prénatal, ni chez le nouveau-né asymptomatique.
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