Les intérieurs d’Europe et d’autres lunes susceptibles de soutenir un océan global pourraient être finalement trop inactifs sur le plan géologique pour permettre à la vie de se développer. Il semblerait que seule Encelade, la lune de Saturne, propose encore des motifs d’espoir.
L’équipe de chercheurs, emmenée par Paul Byrne, géologue planétaire à la North Carolina State University (États-Unis), a en effet récemment tenté d’évaluer les forces nécessaires sur ces lunes pour “briser la roche”. Plus la force requise pour casser la roche est grande, moins il y a de chances qu’il y ait une activité géologique. Il y aura alors moins d’interactions entre la roche et l’eau de mer et donc, théoriquement, moins de chances pour que la vie puisse un jour se développer.