15 Histoires sincères sur des sentiments profonds qui ont été confiés aux internautes

Dans notre société contemporaine, nous essayons d’être aimables et “amicaux” : sur les réseaux sociaux, nous postons uniquement les photos jolies et heureuses. Mais de nombreuses personnes possèdent un “côté obscur” dans l’âme, un recoin où elles cachent des souvenirs douloureux. Toutes les personnes ne sont pas prêtes à s’ouvrir et à partager leurs émotions ni à les raconter, ni même avec les personnes qui leur sont vraiment proches. Seuls les plus courageux osent s’exprimer en toute sincérité.

Sympa s’est plongé dans les histoires particulièrement émouvantes de certains utilisateurs des réseaux sociaux. Nous devons t’avertir : avant de commencer à lire, prépare ta boîte de mouchoirs.

En 1998, je me suis retrouvée sans domicile et cela n’a pas préoccupé ma famille plus que cela. Je louais une petite chambre, mais parfois, je devais passer la nuit dans la rue. Je travaillais dans le train (et vendais des stylos et des bonbons), dans les kiosques de revues où ils ne vérifiaient pas les papiers et payaient quelques centimes. Je me suis battue contre les employeurs abusifs. Une fois, dans le métro, un homme a fait tomber quelques centimes à côté de moi. Pour moi, cet argent représentait deux soupes instantanées et une baguette de pain. Je me suis rendue compte que certaines jeunes filles qui étaient tout près me regardaient de manière arrogante, comme si je ne valais rien. Ce regard… Elles étaient bien habillées, jolies et moi j’étais un désastre, avec ma veste abîmée et des chaussures trois fois trop grandes pour moi. Désormais tout a changé. Je suis aimée et on m’estime. Mais cette petite fille à l’intérieur de moi ne fait confiance à personne et se cache des autres. Je donne de l’argent aux pauvres, j’alimente les vagabonds et je ne regarde jamais les personnes pauvres avec mépris. Je ne juge personne et j’essaie d’aider les gens dans la mesure du possible, car moi-même je sais ce qu’elles ressentent. Parfois, avant, les inconnus m’aidaient. Je me souviens d’eux. Je ne suis pas forcément toujours parfaite, mais j’essaie de me comporter avec humanité.

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