Tu ne peux pas t’en empêcher. La présence intempestive d’une lecture possible juste là, à ta droite ou à ta gauche (on ne fait pas de politique) t’émoustille au plus haut point à l’heure de te rendre au travail. T’en es tout retourné, tout sautillant, tout excité. Mais tu n’oses pas lire frontalement… Après tout, ça ne te regarde pas. Et comment ça, ça ne te regarde pas ? Depuis quand un citoyen n’aurait-il pas le droit de s’informer sur ses compagnons d’infortune avec lesquels il partage le wagon à bestiaux du goulag ? Hein ? Je vous le demande. Assume, bon dieu !
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