Alors que le climat se réchauffe, les calottes polaires voient leur perte de masse s’accélérer. Les conséquences environnementales de cette évolution sont multiples. Pourtant, les modélisations sur lesquelles se basent les décideurs politiques ne tiennent pas explicitement compte des interactions climat-calotte. Or, il s’avère qu’inclure le couplage entre les inlandsis et le climat global change sensiblement la donne. C’est en tout cas ce que rapporte une étude publiée ce 6 février. La probabilité d’événements météorologiques extrêmes est par exemple plus élevée.
Les pertes de masse glaciaire de l’inlandsis du Groenland, de l’Antarctique et des glaciers de montagnes se sont accélérées durant les dernières décennies. Cette accélération est pilotée par l’augmentation rapide des températures atmosphériques et océaniques suite aux rejets croissants de gaz à effet de serre par les activités humaines.