Pas facile d’être un organisateur de concerts ; non content d’être stressé tout le temps à l’idée que le public ne vienne pas ou que les chanteurs arrivent bourrés, on doit se conformer à ce que l’artiste écrit sur son rider, le document transmis à la salle et stipulant ses demandes spécifiques. Et généralement, les demandes excèdent légèrement le « J’aimerais bien avoir une bouteille de blanc et de quoi manger ». Légèrement.
Marilyn Manson a essentiellement besoin de deux trucs avant un concert. Le premier, tout mignon, consiste en des dizaines de paquets d’ours en chocolat Haribo ; le deuxième, moins mignon, c’est une prostituée chauve sans dent. J’en connais une qui mangera pas les nounours.
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