Tout comme il y a mille manières d’aimer, il y a mille manières de manger des frites dans ce bas monde. Bon, peut-être pas mille tout pile, mais suffisamment pour varier les plaisirs. Et varier les plaisirs quand on bouffe 350 kilos de frites par seconde (soit 11 milliards par an), comme nous les êtres humains, c’est important, mine de rien. Ça permet de ne pas se lasser, de redécouvrir la frite, de la chérir, de la vénérer dans son statut de junk-food suprême et magnifique. Ça fait éviter la routine, quoi. Comme en amour, finalement.
Aussi célèbre que son homonyme russe, mais bien plus goûteuse, la poutine c’est : une plâtrée de frites, recouvertes de morceaux de cheddar frais, et arrosées généreusement de sauce brune (à base de bouillon de volaille) faite spécialement pour ce plat. Un truc qui requinque en cas de températures extrêmes, quoi.