Voici la dédicace de l’autobiographie de Salvador Dali, “Journal d’un génie” : “Je dédie ce livre à ma muse, ma déesse victorieuse Gala Gradiva, mon Hélène de Troie, ma Sainte Hélène, ma brillante femme qui ressemble à la mer, Gala Galatée”. Le vrai nom de Gala (qui signifie “grande fête”), était Elena Ivánovna Diákonova, et elle est considérée par certains comme la grande femme qui resta toujours aux côtés d’un grand homme, tandis que d’autres voient en elle un génie maléfique qui a transformé le talent de l’artiste en une machine à faire de l’argent.
Dali donna à Eléna le surnom de Galatée. Chez Sympa, nous osons supposer qu’au sein de ce couple, le vrai Pygmalion c’était plutôt elle. Qu’en penses-tu ?
Elena Ivánovna Diákonova, connue par tous comme Gala, est née le 18 août 1894 à Kazan (L’Empire russe à l’époque). Quelques années plus tard, son père mourut, et sa mère se remaria au bout d’un certain temps. La famille s’installa alors à Moscou.