Des études neuroscientifiques affirment que dire de gros mots est bon pour la santé mentale

Sympa a décidé d’enquêter sur les conséquences que dire des grossièretés pourrait causer et de démystifier le fait que c’est toujours quelque chose de mauvais ou d’interdit ; bien au contraire, le fait de jurer ne veut pas forcément dire que l’on est en colère ou agressif, mais cela libère surtout des tensions et augmente la tolérance à la douleur.

Dans le livre, elle soutient que l’esprit et le corps bénéficient lorsque nous exprimons des émotions par la grossièreté, surtout si nous accompagnons cela d’une intonation et de gestes appropriés. Toutefois, elle souligne également que cela ne va pas toujours de pair avec l’agressivité ou la simple intention d’offenser autrui.

Dans l’étude, il a demandé aux volontaires de mettre une main dans de l’eau glacée, et a comparé leur perception de la douleur et leur fréquence cardiaque selon ce qu’ils disaient comme expression (un gros mot ou un mot neutre). Les résultats ont montré que ceux qui disaient de gros mots pendant l’épreuve, pouvaient supporter la douleur deux fois plus longtemps que ceux qui ne le faisaient pas. Cet effet hypo-algésique (diminution de la douleur) est dû à une réponse combat-fuite qui annule le lien entre la peur et la perception de la douleur.

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