En effet, le Professeur Cashdan explique que les hormones qui permettent aux femmes d’être plus fortes, plus compétitives et plus à même de faire face au stress, sont également celles responsables de la distribution des graisses au niveau de la taille et des hanches.
Cela contredit la présomption selon laquelle les femmes dotées d’une silhouette courbée l’emportaient sur les autres. Cette idée visiblement faussée étaient basée sur les résultats d’études indiquant qu’un ratio taille/hanche inférieur ou égal à 0,7 était associé à une fertilité plus importante et un risque moindre de maladie chronique.
Pour réaliser son étude, Cashdan a compilé les données de 37 populations dont 33 étaient non-occidentales. Il s’est donc avéré que le ratio moyen était nettement supérieur à 0,8. Ainsi, la plupart des femmes ont tendance à avoir un ratio plus élevé comparé aux idéaux sociaux et médicaux.