L’idée consiste à déposer sur la plaie un hydrogel adhésif à base d’alginate (dérivé d’algues). Ont également été ajoutés des nanoparticules d’argent (un anti-microbien) et un polymère thermorésistant. Celui-ci présente les particularités d’être hydrophobe, et de se contracter à une température d’environ 32 °C.
Voici comment ça fonctionne. On applique un hydrogel sur la plaie. Le polymère thermorésistant, sous l’effet de la chaleur dégagée par notre peau, va ensuite mener l’hydrogel à se contracter, se fixant ainsi sur la peau et favorisant la guérison de la plaie. Pendant ce temps, les nanoparticules d’argent auront le loisir de s’occuper des microbes. En variant la quantité de polymère, il serait également possible d’ajuster le degré d’adhérence avec la peau. Cela pourrait s’avérer particulièrement utile pour les zones cutanées plus flexibles, telles que les genoux ou les coudes.