“Le surréalisme, c’est moi”, disait Salvador Dalí. Un rebelle excentrique et un génie reconnu de son vivant, il a créé plus de 1500 œuvres. L’une des plus petites, mais en même temps la plus copiée de ses peintures est : La Persistance de la mémoire. Même à ce jour, cette toile qui ne mesure que 24×33 cm suscite encore de vives discussions parmi les critiques d’art.
Chez Sympa, nous avons plongé dans le monde du surréalisme et avons déchiffré le sens caché de ce chef-d’œuvre pittoresque. La plupart des objets sur la toile sont les “marques” de “signature” du maître, et on peut les retrouver d’un tableau à l’autre.
D’après des extraits de différentes interviews et des lettres de Dalí lui-même, l’histoire de la création du tableau est la suivante : Salvador avait mal à la tête, et sa femme Gala était allée au cinéma avec des amis sans lui. Le peintre, resté tout seul, ne faisait que balayer la pièce d’un regard somnolent. Un camembert fondait lentement sur la table sous les rayons du soleil. C’est justement ce fromage fondant qui a donné naissance à l’idée des montres molles. Dalí a complètement oublié son mal de tête et s’est précipité dans son atelier. Là, sur une toile il avait déjà terminé le paysage des alentours de Portlligat. Le peintre a pris ses pinceaux, et voilà, par-dessus le paysage sont apparues les montres. Plus tard, Salvador Dalí se vantait d’avoir créé “les montres molles” en deux heures. Quand Gala est revenue du cinéma, un nouveau chef-d’œuvre l’attendait sur le chevalet.