Une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (États-Unis) a étudié la répartition spatio-temporelle des superbolts à l’échelle planétaire. Les données obtenues révèlent les propriétés surprenantes de ces éclairs très rares mais extrêmement puissants. Des résultats sans précédent parus dans la revue Journal of Geophysical Research : Atmospheres ce 9 septembre.
Les décharges de foudre qui caractérisent les orages sont plus ou moins puissantes. En effet, si l’intensité électrique de certains impacts est limitée à quelques milliers d’ampères, elle peut s’élever à plusieurs centaines de milliers pour d’autres.
Quant à l’énergie électrique émise dans la bande VLF – celle où les éclairs sont les plus actifs -, la moyenne mondiale se situe autour de 1000 joules. Les mesures révèlent cependant que certaines décharges possèdent une énergie parfois bien supérieure à 1 000 000 joules.