L’exposition, considérée comme un mémorial par son créateur, est placée en plein cœur de la capitale turque pendant six mois pour discuter d’une cause importante.
Ainsi, pour ne jamais oublier ces victimes et dans le but d’attirer toujours plus l’attention sur ces violences, l’artiste a eu l’idée d’accrocher ces accessoires -très propres aux femmes- afin que le problème ne soit pas négligé. Et à cette hauteur, il est assez difficile d’y échapper.
Outre l’aspect esthétique, les escarpins sont facilement associés aux femmes ainsi, le message peut être bien mieux compris. De plus, dans certaines régions de la Turquie, il est de coutume de disposer les paires de chaussures d’une personne décédée à l’extérieur. Un message fort et important à la vue des passants qui rappelle que cette cause n’est toujours pas réglée.