Plus de huit ans se sont écoulés depuis le terrible tremblement de terre et le raz-de-marée qui, en mars 2011, au Japon, ont fait plus de 15 000 morts, plus de 4 000 disparus et causé d’énormes dégâts aux structures et infrastructures dans de nombreuses régions du pays.
Un tremblement de terre d’une magnitude de 9,0 Richter n’avait jamais eu lieu dans la région japonaise et, comme beaucoup s’en souviendront, le raz-de-marée qui en a résulté, avec des vagues atteignant 40 mètres de haut, n’a pas épargné les centrales nucléaires.
Les réacteurs des centrales de Fukushima Dai-Ni et de Fukushima Dai-ichi, bien qu’ils aient été arrêtés après l’événement climatique, ont subi des dommages et des explosions considérables. Pour contenir les 200 mètres cubes d’eau nécessaires quotidiennement au refroidissement du combustible radioactif, il a fallu installer près de 1 000 réservoirs depuis la catastrophe. Aujourd’hui, un problème majeur se pose, et les solutions semblent aussi incertaines qu’inquiétantes.