Une étude en Méditerranée a montré que certains coraux, qui semblaient avoir succombé aux effets du réchauffement climatique, ont réussi à se développer de nouveau. Mais pour cela, ils ont dû faire quelques sacrifices.
Le corail se présente en effet comme une conglomération complexe d’algues microscopiques responsables de la couleur, et de très petits animaux appelés polypes, qui sécrètent le calcaire nécessaire à son squelette. À la moindre hausse de température, le corail, stressé, se débarrasse alors des algues. C’est cette séparation qui entraîne le blanchiment (et donc la mort) des coraux.
Depuis près d’une vingtaine d’années, Diego K. Kersting, de l’Université Freie de Berlin, étudie les coraux en mer Méditerranée, au large de l’Espagne. Il se concentre notamment sur les populations de Cladocora caespitosa, une espèce de corail en voie de disparition.