Un nouveau rapport accuse des sociétés médicales et pharmaceutiques occidentales d’être complices du scandale des transplantations d’organes en Chine.
« Il y avait des points de suture au niveau de la gorge. (…) L’incision se prolongeait jusqu’à ce qu’elle soit recouverte par les vêtements », avait-elle expliqué au Nations Unies en septembre dernier. En déboutonnant les vêtements du défunt, la famille s’est alors rendu compte que la cicatrice se prolongeait jusqu’à l’abdomen. « Quand nous avons pressé le ventre, nous avons découvert qu’il était bourré de glace dure ». Les organes de cet homme avaient en fait été prélevés.
Car si la Chine prélève effectivement des organes sur des prisonniers, elle ne peut en revanche pas le faire “toute seule”. Le système de transplantation chinois dépend effectivement de l’importation de dispositifs permettant la conservation des organes, ou de médicaments immunosuppresseurs.