La hausse du taux de CO2 dans l’air risque de sérieusement dégrader nos fonctions cognitives

La croissance rapide du taux de CO2 dans l’air menace de dégrader sévèrement les capacités cognitives des étudiants dans les salles de classe. Des résultats récemment présentés à l’American Geophysical Union Meeting et qui prolongent ceux obtenus par de précédents travaux. En particulier, ils invitent à s’intéresser plus sérieusement à cet effet direct du CO2 au vu du contexte de hausse actuel.

Lorsque l’on évoque l’augmentation du contenu de l’atmosphère en dioxyde de carbone (CO2), le réflexe est de considérer en priorité les impacts sur le climat. En effet, le CO2 est un gaz à effet de serre. Aussi, toute élévation de sa concentration tend à induire un réchauffement global. Réchauffement qui réorganise profondément les flux de matière et d’énergie dans le système. D’où une réponse parfois complexe et difficile à cerner.

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