Etre un bon samaritain n’est malheureusement pas toujours salutaire à l’heure où l’on considère parfois ce trait de caractère positif comme de la sensiblerie. Certains peuvent même en tirer profit, occultant ainsi vos besoins voire votre intégrité mentale. Ce paradigme peut être la résultante d’une volonté d’évitement des conflits, pourtant nécessaires à l’affirmation de soi. En intériorisant cette frustration, un phénomène inverse s’opère : la personne victime de son empathie peut développer des barrières qui peuvent être considérées comme agressives par l’entourage. Voici pourquoi les personnes considérées comme des « bonnes poires » peuvent un jour se rebeller définitivement.
Si l’on a tendance à croire qu’en « faisant plaisir » nous pouvons contribuer à notre épanouissement, la surenchère dans l’altruisme peut provoquer l’effet inverse. Ce mécanisme délétère peut conduire à terme, à une épiphanie qui peut nous amener à se rendre à l’évidence : parfois, être gentil ne suffit pas. Cette conclusion peut notamment être consolidée lorsque notre entourage nous abuse émotionnellement avec des requêtes incessantes. Pour vous réapproprier votre individualité et par extension, réclamer votre liberté, prenez l’initiative de refuser ce repas, d’arrêter de toujours rendre service, d’ignorer cet appel en pleine nuit. Ces refus simples vous permettront d’instaurer des limites saines dans votre relation. Ainsi, vous arrêterez d’alimenter de la rancune envers les gens que vous aimez.