Le harcèlement ne concerne pas seulement les insultes et les rackets. Il peut s’agir d’un harcèlement moral et psychologique lorsque l’élève est sujet aux moqueries, aux surnoms visant à le rabaisser et à le dénigrer, ainsi qu’aux menaces.
On parle de harcèlement physique lorsque l’élève est victime de coups, sans qu’il ne cherche la bagarre, de harcèlement d’appropriation lorsque ses camarades volent ses affaires, et enfin de harcèlement sexuel lorsqu’on ne peut se défendre contre des attouchements, des tentatives d’embrasser ou de déshabiller la victime contre sa volonté.
De fait, les camarades de classe harceleurs ne se rendent pas compte de la gravité de leurs actes sur la santé psychique de l’élève harcelé, que ce soit à court terme ou à long terme : une baisse d’estime de soi, des troubles de la personnalité, induits par la maltraitance, l’addiction aux psychotropes et parfois des troubles plus importants tels que la dépression et les conduites suicidaires. Dans l’Ohio, aux Etats Unis, un enfant de 8 ans a mis fin à ses jours, sans que sa famille ne puisse appréhender cet acte irréversible.