Le stress thermique dû aux épisodes de chaleur humide extrêmes affectera entre 500 millions et 1,2 milliard de personnes par an d’ici à 2100. Un intervalle qui dépend du scénario climatique retenu : respect des Accords de Paris ou poursuite des émissions au rythme actuel. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Research Letters le 5 mars dernier.
Chacun a déjà expérimenté l’inconfort manifeste qui accompagne les périodes chaudes et humides (au sens du degré hygrométrique de l’air). Dans ces conditions, la capacité qu’a le corps à se refroidir par transpiration est fortement diminuée. Aussi, sa température s’élève et le métabolisme s’en retrouve affecté. Un paramètre souvent utilisé pour évaluer le degré de sévérité de la chaleur est la température du thermomètre-globe mouillé.