En Afrique de l’Est, les villageois ont plus peur des criquets que du coronavirus

En janvier dernier, des milliards de criquets déferlaient sur l’Afrique de l’Est. Mais ce n’était qu’un début. Une seconde vague vingt fois plus importante est en train de balayer la région.

Mais ce n’était qu’un début. Dès le mois de janvier, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait en effet prédit que le pire était encore à venir, et qu’en juin la taille des essaims pourrait augmenter d’un facteur 500. Malheureusement, la FAO avait vu juste.

Depuis la première vague, des essaims se sont en effet établis à travers le golfe Persique, disséminant plusieurs dizaines de milliards d’oeufs le long de la côte iranienne à la faveur des fortes pluies essuyées à la fin du mois dernier. Il y a quelques jours, les larves ont éclos. Et elles sont affamées. Résultat, une deuxième vague de criquets, 20 fois plus importante que la première, est en train de balayer le Kenya, l’Éthiopie et la Somalie.

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