SARS-CoV-2 et pangolins, une nouvelle étude nous éclaire

Les pangolins sont des hôtes naturels des coronavirus. Cependant, rien ne prouve qu’ils ont joué les intermédiaires dans la transmission du SARS-CoV-2 chez les humains.

Depuis quelques semaines, l’attention est portée sur les pangolins. Et pour cause, chassés pour leurs écailles, qui selon les praticiens de la médecine traditionnelle auraient certaines vertus pour la santé, ces animaux sont depuis plusieurs décennies, et bien malgré eux, en contact étroit avec les humains. Néanmoins, ont-ils vraiment joué les intermédiaires ?

Une étude publiée fin mars dans la revue Nature portait sur des échantillons prélevés sur 18 pangolins malais. Ces derniers proviennent d’opérations de lutte contre la contrebande dans le sud de la Chine entre août 2017 et janvier 2018. Or, ces échantillons révélaient la présence de coronavirus liés au SRAS-CoV-2 chez cinq d’entre eux.

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