L’agence spatiale américaine a fabriqué un simulateur de rayons cosmiques. L’objectif ? Comprendre l’effet de ces rayons sur l’organisme. Ces recherches pourraient bien être déterminantes pour les futures missions spatiales de longue durée visant la planète Mars.
En 1912, le physicien autrichien Victor Franz Hess effectue un voyage en ballon. L’objectif ? Ãtudier l’éventuelle atténuation des rayonnements ionisant l’atmosphère, dont on pensait à l’époque qu’ils provenaient de la Terre. En réalité, le scientifique découvre que ces rayonnements sont d’origine cosmique.
Dans une étude publiée dans PLOS Biology le 19 mai 2020, des chercheurs du NASA Langley Research Center ont dévoilé un simulateur de rayons cosmiques. Plus précisément, il s’agit d’une technologie de commutation et de contrôle permettant de basculer rapidement entre plusieurs combinaisons de faisceaux. Or, jusqu’à aujourd’hui, la recherche effectuant des expériences sur des animaux utilisait un faisceau monoénergétique formé d’une seule catégorie d’ions.