Interrogé par l’AFP, Dheeraj Raj, directeur de la faculté de médecine de Meerut a déclaré que les tests sanguins dérobés avaient été retrouvés. “ Ils étaient encore intacts et nous ne pensons pas qu’il y ait un risque de contamination ou de propagation” a-t-il indiqué. Les patients dont les échantillons ont été volés ont tout de même subi de nouveaux prélèvements sanguins. Le Figaro rappelle par ailleurs que “Le nouveau coronavirus a été détecté chez des animaux, bien que le risque de transmission de l’animal aux humains ne soit pas confirmé”.
Si ces événements qui se sont déroulés la semaine dernière en Inde peuvent nous sembler surprenants, l’activité de pillage des primates serait pourtant fréquente dans le pays. Qu’il s’agisse de nourriture ou parfois même téléphones portables, les autorités indiennes seraient souvent confrontées à des cas similaires. Dans les zones rurales, leur intervention serait en outre sollicitée par de nombreux agriculteurs qui voient leurs récoltes pillées par des bandes de primates. À New Delhi, aux abords du parlement indien, les autorités municipales ont notamment eu recours à des langurs, une espèce de primate à longue queue pour s’opposer à des singes plus petits.