Le Magazine « The lancet » fait finalement marche arrière et met en garde contre l’étude qui a discrédité l’hydroxychloroquine

A l’heure où la France a interdit l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans les hôpitaux pour traiter la Covid-19 et où l’OMS a temporairement suspendu ses essais cliniques sur cette molécule, de nombreux scientifiques appellent à plus de transparence concernant les données recueillies. En effet, l’étude publiée ce 22 mai a révélé s’être appuyée sur 96 000 dossiers médicaux provenant de “671 hôpitaux sur six continents”.

D’après les scientifiques, les patients hospitalisés atteints du nouveau coronavirus présentent plus d’arythmies cardiaques et un un taux de mortalité plus élevé lorsqu’ils sont traités avec de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine, que ces dernières soient combinées ou non à des antibiotiques. Les dossiers électroniques des malades ont été collectés par Surgisphere, une société basée aux Etats-Unis. Seul hic: plusieurs épidémiologistes doutent de sa capacité à être en relation avec autant d’hôpitaux à l’échelle mondiale au vu de sa petite structure. Ils remettent également en cause la capacité de la société à avoir obtenu les autorisations requises pour faire usage de ces données, notamment l’absence de consentement des patients.

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