Interrogée par le New York times, Johannes Eichstaedt, professeure en psychologie à l’université de Stanford l’explique ainsi: “Les êtres humains ont des voies cérébrales spécifiquement dédiées à détecter un toucher affectueux. C’est grâce à cela que nos systèmes biologiques communiquent pour faire savoir que nous sommes en sécurité, que nous sommes aimés et que nous ne sommes pas seuls”.
Le paradoxe semble alors évident. Câliner ses proches est un besoin, mais à l’heure où la pandémie persiste, comment y parvenir sans mettre sa santé en danger ?
Pour trouver une réponse à cette question, le quotidien a interrogé de nombreux experts dont Linsey Marr, spécialiste en aérosols à Virginia Tech. En se basant sur les modèles mathématiques d’une étude menée à Hong Kong, celle-ci estime que le risque d’exposition pendant un câlin très court est “étonnamment bas”. Et elle justifie cet argument en soulignant qu’en dépit des estimations, nous ne connaissons pas la dose exacte nécessaire pour être infecté par le nouveau coronavirus.