La vague de chaleur observée en Sibérie « quasiment impossible » sans le réchauffement climatique

Selon une étude d’attribution menée par le World Weather Attribution (WWA), les conditions anormalement chaudes observées en Sibérie ont été rendues au moins 600 fois plus probables par le réchauffement climatique. Les détails des travaux sont disponibles sur le site du WWA.

Or, une étude d’attribution publiée le 15 juillet dernier montre que cette anomalie chaude sibérienne (définie sur janvier-juin 2020) aurait été quasiment impossible sans la présence du réchauffement climatique causé par l’Homme. En effet, les résultats indiquent qu’un tel événement ne surviendrait naturellement qu’une fois tous les 80 000 ans ou plus.

Avec une température globale déjà augmentée de 1 °C par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES), ce risque d’occurrence a été multiplié par plus de 600. Néanmoins, même dans le climat actuel, la probabilité de survenue du phénomène reste très faible. Plus précisément, elle est inférieure à 1 par siècle. Mais dans le cas où les rejets de GES venaient à se poursuivre au rythme actuel, ce chiffre s’élèverait rapidement.

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